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Dans l’Antiquité, le porc était servi à la table des hommes mais aussi celle des Dieux. Il était considéré comme une légende.
En ville, les porcs traînaient dans toutes les rues et étaient beaucoup de fois responsables d'accidents. Se nourrissant de tout ce qu'ils trouvaient, on les croisait en ville jusqu’au XVIe siècle.
Au Moyen-Âge, quand un cochon se conduisait mal, il était jugé et torturé comme un homme sur la place publique.
Du XXe siècle, jusque dans les années 1960, les familles élevaient à la campagne un ou plusieurs cochons. On les nourrissait avec beaucoup d'attention puisqu’ils pouvaient fournir de la viande pour la famille pendant plusieurs mois. Ils étaient abattus à la ferme, tandis qu’aujourd’hui, ce sont dans des abattoirs ce qui permet de respecter des règles d’hygiène.
Le mot “charcuterie” apparaît enfin au Ve siècle, venant de “chair cuite”, à Rome et en Grèce, on mangeait déjà lors des festins de la mortadelle et du jambon fumé. Dès le XVe siècle, le métier de “chaircuitier” se fait remarquer.
La charcuterie est développée particulièrement dans les pays et régions où l'élevage du porc relève d'une longue tradition (Auvergne, Aveyron, Italie...).
Les Romains sont à l'origine de la charcuterie en tant que profession. En France, c'est à partir de 1475 que les "maîtres charcutiers-saucissiers-boudiniers" peuvent vendre de la chair de porc cuite et transformée.
Il faut attendre seulement 1513 pour que les "chaircuitiers" (mot formé à partir de "chair" et de "cuit") aient le droit de se fournir en viande de porc, sans passer par les bouchers.
La charcuterie comprend de nombreux produits à base de viande ou d'abats de porc.
Poissons ou viandes préparés par la saumure ou le sel sec. On choisit régulièrement les jambonneaux, les poitrines, les plats de côtes et couennes parés, en morceaux. On les frotte de sel fin puis les range dans un saloir en bois. On commence par les poitrines, en les pressant avec le poing. Puis on les couvre de gros sel en éliminant le plus d'air possible. Viennent ensuite les jambonneaux, que l'on empile en bouchant les trous avec les plats de côtes ou les os de l'échine. On couvre ensuite de sel sur chaque couche, puis on presse et on termine avec les couennes. Le temps de conservation est de 2 ou 3 semaines pour les plats de côtes (et les langues), de 1 mois pour les jambonneaux mais beaucoup plus longtemps pour les poitrines. Les jambonneaux une fois brossés et essuyés, peuvent être conservés pendus à l'air libre dans un endroit frais et aéré.
Vous pouvez retrouver sur notre boutique en ligne nos jambonneaux !
Boyau rempli et assaisonné de viande hachée. C'est l'un des produits les plus répandus et les plus anciens. Il existe de nombreux produits crus ou cuits tels que notre saucisse fraîche ou nos saucisses sèches mondialement médaillés !
Mais également :
Les saucissons sont faits d'un hachis de viande assaisonnée puis mis sous boyau qui peut être consommé soit cuit, soit cru après un traitement de maturation / dessiccation.
Le pâté est une préparation cuite de cuisine ou de charcuterie, chaude ou froide, dont il existe une multitude de variété. On distingue le pâté de campagne que vous pouvez retrouver ici , et notamment le pâté de campagne breton, sous label rouge, les pâtés de volaille et de gibier, le pâté de foie, le pâté de tête et le pâté en croûte.
Viande de porc ( d'oie, de lapin, ou de volaille), conservée en pots et servie en hors d’œuvre froid. Les rillettes se servent toujours froide, accompagnées sur du pain de campagne légèrement grillé.
Charcuterie cuite, auquel on ajoute éventuellement d'autres parties de la bête (poitrine, gorge, tête ou cœur) présentée dans un boyau noir. L'andouille se mange froide, coupée en rondelles fines.
Les plus connus sont le boudin blanc, le boudin noir et le boudin antillais.
C’est un mélange composé de maigre de porc dénervé et de gras de porc, haché menu et salé.
La chair à saucisse sert principalement à farcir des légumes (tomates, poivrons), des volailles ou des viandes (paupiettes) mais également à préparer des pâtés et des terrines. On peut aussi en faire des chipolatas ou des crépinettes.
Vendu en tranches ou entier, cuit ou "cru", c'est-à-dire saumuré, séché et parfois fumé, on peut le cuisiner frais, rôti, braisé, grillé, ou bouilli. Les jambons crus ou "secs" peuvent se déguster froid ou chaud dans des plats cuisinés (à la bayonnaise, à la basquaise, à l'alsacienne, etc.)
Les galantines sont une préparation à base de morceaux maigres de volaille, de gibier, de porc, de veau ou de lapin ou l’on ajoute une farce avec des œufs, des épices et divers ingrédients tels que les truffes, le foie gras, la langue écarlate. La galantine est cuite dans un fumet, mais le plus souvent moulée dans une terrine rectangulaire. La galantine se sert froide en entrée.
Une farce est un mélange d'éléments crus ou cuits, hachés plus ou moins fin et assaisonnés, qui s’utilise pour farcir volailles, gibiers, œufs, poissons, viandes de boucherie, légumes et pâtes (ravioli, cannelloni).